Accueil / Mines et carrières de Haute-Savoie / Mine de lignite de Thorens-Glières 3

Nous savons peu de chose sur cette ancienne mine de lignite. En 1921, la mine était déjà abandonnée et totalement noyée. En février 1940, quatre personnes (Pierre Ramella, François Maurice de Roussy de Salle, Marcel Chardon et le notaire M. Nouvellement) décident de s'associer et d'investir pour rouvrir et exploiter cette mine. Trois mineurs de métier (Maro Brambilla maître mineur, Zanella chef boiseur, Pietri second boiseur) et quatre ouvriers sont recrutés (Francis Carrier d'Evires, Troccanelli, Arsène Pernet et Léon Deschamps) . A la fin de la même année, deux représentants des mines de Saint-Etienne conseillent l'abandon des travaux et la fermeture de la mine. Les travaux de 1940 : La mine étant pleine d'eau, une pompe électrique fut utilisée pendant 24 heures pour la vider. Des outils, pelles et pioches bien conservés par l'eau furent retrouvés. Les boisages qui étaient intacts « fusèrent » au bout de trois semaines d'exposition à l'air libre. Il fut nécessaire de poser de nouveaux étais en sapin issus d'une scierie voisine. Plusieurs fossiles étaient visibles, « des feuilles de chêne, des coquillages, des animaux .. ». La veine de charbon ne mesurait que 40 centimètres de puissance. Au total 100 mètres de galeries et de puits furent percés. Le travail dans la mine : Pour extraire le « précieux combustible », il fallait tout d'abord le dégager tout autour de la veine. C'était un charbon gras qui dégageait beaucoup de fumée en brûlant. Au début, le charbon et les pierres stériles étaient sortis à la brouette puis un système de wagonnets circulant sur des rails fut mis en place. Un seau pesant de 200 à 300 kilos reposait sur les wagonnets qui étaient tirés par un treuil sur une distance de 50 mètres. Enfin, une grue soulevait le seau dans un puits « que l'on avait eu l'idée de creuser ». Deux équipes de trois ouvriers se relayaient jour et nuit car il fallait surveiller la pompe, sinon la mine se noyait à nouveau. L'éclairage se faisait à la lampe à carbure ce qui veut dire qu'il n'y avait pas de grisou. Aujourd'hui le plan incliné et la galerie inférieure sont comblés et la galerie d'accès longue d'une vingtaine de mètres est en partie noyée.
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