Savonnières-en-Perthois est construit sur une vaste carrière souterraine percée depuis l'époque gallo-romaine jusqu'à nos jours. Ce complexe souterrain s'étend sur une bonne centaine d'hectares, en exploitation que depuis 1850 pour la majeure partie. Au fur et à mesure de la progression des carriers, les galeries ont recoupé des viailles, fissures karstiques qui parcourent l'intérieur de la roche. En plusieurs endroits ces viailles ont fini par se frayer un chemin verticalement afin de donner naissance à plusieurs gouffres (abîme de Savonnières, gouffre de l'Avenir, de la Besace, de la Sonnette...) profonds d'une trentaine à une soixantaine de mètres. Ces gouffres sont dits aveugles car n'ayant aucun regard sur l'extérieur : leur seul accès se fait depuis l'intérieur de la carrière. Au fur et à mesure de l'avance des chantiers les vides souterrains étaient loués par les carriers aux champignonnistes. La culture des champignons a modelé d'une façon particulière les paysages souterrains. Dès l'origine, les caves étaient isolées l'une de l'autre et des circulations par des murs dans lesquels des ouvertures permettaient de régler l'aérage. Mais dès que les usines chimiques surent fabriquer industriellement des bâches plastiques, c'est elles qu'on utilisa. La culture des champignons a modelé d'une façon particulière les paysages souterrains : si les bâches ont souvent disparu, les murs sont encore en place et laissent voir un curieux panorama de rues interminables, aux parois composées de piliers tournés entre lesquels se dressent des hagues et où s'ouvrent de loin en loin les entrées des caves séparées par les orifices occultables de ventilation, appelés ici cabourottes (en patois lorrain, lucarne, trou dans un mur). Le dernier champignonniste cessa son activité en 2003. L'accès à la carrière est réglementé par la préfecture de la Meuse. (Documentation Wikipedia et Derelicta).
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Chaudière utilisée par les champignonnistes. Le fumier de cheval était déposé environ 6 jours dans des chambres pour y être pasteurisé à 60 degrés. - SEP 02
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Dans les années 30, l'armée s'intéressa à ce site, pour en faire un abri antiaérien, ce qui aurait été luxueux pour les 1130 habitants du village... - SEP 09
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Le graffiti ci-dessus cite plusieurs membres de la famille Gaillet, carriers, et ancêtres de l'auteur du livre de référence sur la pierre de Savonnières (La pierre de Savonnières raconte..., de Yvon Gaillet) - SEP 14
Les ondulations visibles au plafond sont les moulages des rides provoqués par le vent à la surface d'une roche meuble. Les ripple marks étant visibles à l'envers sur les bancs du ciel, il s'agit du négatif des ondulations qui affectaient les bans inférieurs extraits. - SEP 15
Voie de roulage de la Gare - SEP 16
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Ici le secteur Belgique, qui semble le plus fragile - SEP 19
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Suite à l'effondrement du puits d'accès, l'escalier qui le traversait butte sur ce mur qui isole le secteur effondré. - SEP 22
A partir de 1943 l'occupant allemand s'intéressa au site pour héberger les fusées V2. Ici un atelier d'assemblage ? - SEP 23
Les galeries ont été réaménagées pour accueillir les V2 de 12 mètres de long.... - SEP 24
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Ces écrits datent de 1937. Ils comptabilisaient les blocs sortis - SEP 26
Nous sommes ici dans la carrière moderne - SEP 27
Un cric pour soulever les blocs - SEP 28
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Vers la sortie Courte Raie